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Le Canton d’Arthabaska, des origines à
l’arrivée du train en 1854
Ce sont d’abord les Peuples autochtones qui ont occupé la région en premier et plus particulièrement le peuple des Abénakis. D’ailleurs, l’origine du nom Arthabaska serait une déformation du mot amérindien ayabaskaw composé d'ayaw, «il y a », et ack « roseaux », « joncs », « foin », le tout signifiant « là où il y a des joncs » ou « là où il y a des roseaux ici ». Les Canadiens français qui les accompagnent seront eux fascinés par l’abondance des forêts de feuillus composée de chênes, de merisier et d’ormes, ce qui les poussera à nommer la région; la région des Bois-Francs.
Au tournant du XIXe siècle, la surpopulation des terres le long du Saint-Laurent oblige les populations à se tourner vers l’intérieur des terres pour trouver des endroits inhabités à exploiter. C’est dans ce contexte que le marchand John Gregory achète le Canton d’Arthabaska créé en 1802 dans le but d’en faire le développement. Les débuts de la colonisation sont très lents, faute de moyen de communication adapté. En effets, vers 1825 les premiers colons en provenance de Bécancour, Saint-Pierre-les-Becquets, Saint-Grégoire et Gentilly doivent emprunter des chemins de fortune pour venir s’établir dans la région, souvent à leurs propres frais et au prix de la vie des bêtes qui les suivent tel le cheval de Charles Beauchesne, un des premiers colons de la région.
Suite à ces débuts difficiles, le chemin provincial construit en 1844 viendra donner un souffle au développement de la région. Même s’il est difficilement praticable une bonne partie de l’année et que les coûts de transport sont exorbitants, il contribuera à favoriser l’établissement de colons. En 1851 lors de la fondation de la paroisse de Saint-Christophe d’Arthabaska on compte 165 familles qui totalisent 895 personnes. Par la suite, l’élément important qui viendra catalyser le développement de la région est l’arrivée du train en 1854.
Source : Victoriaville, de forêt vierge à ville, 1837-1890, page 23. Fonds Denis Saint-Pierre